Exam Natsa

Je sais JEeeeeeeee sais, jsuis à la bourre!!! (mais comme ts ceux de licence ki ont nasta demain jsupose)
mais pour l'examen, est-ce vrai cette rumeur que si on fait bien la comparaison, elle nous interroge que sur ca et pas sur la matière du cours???
muchas graciaaaaaaaas amigoooooosssssss

Examen passé ce jeudi matin.
Premièrement, elle dit quelques mots sur le travail partiel ensuite vous presentez votre comparaison, elle intervient parfois pour vous faire parler de ce qu'elle veut. Il se peut qu'une petite discussion s'engage. Mme Nasta n'hésite pas à bouger dans la pièce, ne soyez pas décontenancer par cela, ça ne veut rien dire.
Puis (moi elle a du stopper ma présentation), elle passe à une question qui porte sur un sujet qui doit être traitée à travers la filmographie. J'ai eu le thême de la Vérité.

François a écrit:

Puis (moi elle a du stopper ma présentation), elle passe à une question qui porte sur un sujet qui doit être traitée à travers la filmographie. J'ai eu le thême de la Vérité.

ah oui quand même...

Juste la vérité ? Sans autres pistes ?

hmmmm ...

Pas évident à brûle-pourpoint.

En réalité, le thème n'est pas si compliqué qu'il en a l'air car on est plus pour la réponse dans l'interpretation que dans la description. Je crois que quelqu'un a eu une question qui portait sur le montage à travers tous les films.

Pour la Vérité, j'ai du expliquer quel était le rapport avec la vérité pour chaque film j'ai illustré par des séquences (ex: l'assassinat de Lincoln dans Birth of a Nation). Mme Nasta aide un peu.
Connaitre le vocabulaire adequat est un plus bien evidemment mais elle ne se formalise pas trop sur les termes.

moi j'ai eu une question transversale aussi: sur le son et la musique des primitifs à C Kane..
voilà!

Ca sonne vraiment comme des questions d'examen écrit... c'est amusant... merci de ces infos en ts cas

salut à tous!
françois a raison, c'est moi qui me suis coltiné le montage!! j'ai du lui parler des différents types de montage dans l'ensemble des films qu'on a vu en cours (donc des primitifs à citizen kane) et lui donné une série d'exemples concrets pour chaque film (attention donc à bien se remémorer les films pour l'examen et à être capable de lui citer des exemples assez rapidement !!!) moi, j'ai trouvé par contre qu'elle est assez à cheval sur le vocabulaire, en gros j'ai eu l'impression que pour qu'elle soit contente il ne faut pas simplement avoir compris le cours, mais également s'être approprié son vocabulaire.
en ce qui concerne sa faculté "à se déplacer dans l'espace" (unité spatio-temporelle comme élément de narration oblige! ) , françois a encore une fois raison!! ne soyez pas surpris de la voir même envoyer des sms pendant votre exposé!!!
voilà, bon courage à tous et bonne fin de révision

Sacrée madame Natsa! (une faute de frappe? comment ça une faute de frappe?!)

Bon alors je me sens un peu con parce que je vois personne qui pose des questions sur le cours de Nasta (ou Natsa je sais plus ), mais moi y'a des trucs que je capte vraiment pas (ou pas bien, ou des trucs dont je suis pas sûr).
Donc s'il y avait l'une ou l'autre âme généreuse et compréhensive qui pouvait répondre à ceci... :

- différence montage parallèle / alterné / cross-cutting
- conflit volumes/surfaces
- montage métrique
- stimmung
- jambage

Je sais ça fait beaucoup mais un éclairage ou deux serait déjà le bienvenu...
Merci bien

La stimmung reste un vaste mystère selon moi, elle est composée de quatre éléments présents en même temps à l'écran, je n'ai jamais su lesquels (ombre, voix, ...???).

Le jambage, c'est assez flou mais secondaire selon moi.

Montage alterné : deux séries montrées en alternance, mais en proximité spatiale et en simultanéité temporelle. (exemple-type : la course poursuite ou on voit alternativement les poursuivants et les poursuivis)

parallèle : deux séries en alternance mais clairement disjointes temporellement et/ou spatialement (genre le paon et Kerensky dans "Oktiabr", ils n'ont pas a priori de liens spatiaux ou temporels)

cross cutting : un des deux ci-dessus, mais avec la petite particularité que les actions sont coupées "arbitrairement" par le passage d'une série à l'autre, alors qu'on voudrait savoir la suite de A, on passe à B. Et ouais, c'est dur, le spectateur est mis en attente. Exemple : le bal dans Birth of a Nazion (sic) est coupé avec les vieux et les jeunes qui dorment.

Alors petit exercice : Cesare attaque Jane, Franz surveille le roulotte et un méchant bandit est surpris chez une honnête femme.
Alterné, parallèle ou cross-cutting??

Volumes/surfaces : un élément à l'avant-plan est rendu sous la forme d'une grosse tache plus ou moins informe et le reste de l'image offre une belle vision de la profondeur de champ, de la perspective et des volumes, d'où conflit.
Exemple : la structure en treillis du pont dans Oktiabr

Montage métrique : selon moi lié à la durée et à la distance parcourue. La question est respecte-t-on en temps filmique la longueur du chemin parcourue? Genre le brave Rover, au début on voit chaque fois en long et en large son beau parcours puis à la fin le trajet est montré plus vite, malgré que la longueur du chemin soit la même. D'où variation dans le montage métrique.
C'est pas hyper clair je m'en rends compte.

Bon, j'ai sans doute raconté des âneries donc réagissez pour me corriger.

Voici quelques questions de mon cru :

Le tableau de Marie-Claire Ropars (c'est elle si je ne m'abuse) sur Oktiabr est assez obscur : un fragment génère un discours soutenu par un style basé sur le conflit qui génère une diégèse qui dégage un sens, donc un message, marqué par une idéologie censée atteindre les récepteurs. Oui, mais c'est un peu charabiesque cela. Et les flèches dans le sens vertical?

De même, le triptyque "code (lexies) travail et jeu" (et ce qui lie les uns aux autres) dans M eine stadt sucht einen Mörder me semble un peu nébuleux.

Pourquoi parle-t-on subitement à la chute de Flora de montage "editing" plutôt que de coupe "cutting"? Parce que les raccords sont pensés?

Voilà, à vous les studios,
Donatien.

Un grand merci, Donatien! Je crois avoir enfin compris ce bazar de différents montages, et pour le petit exercice, je dirais qu'il s'agit alors plutôt de montage parallèle ainsi que cross-cutting (pour le bandit, mais ça, ça a aussi à voir avec la fausse consécution et la nécessité du faux coupable...hum).

Pour répondre à tes questions.
1) Ropars
J'ai compris le truc de manière trop théorique mais bon : prenons l'ex de la statue au début du film -> la statue est un fragment (partie d'un tout) -> on va créer un discours à partir de ce fragment (la statue est détruite), et ce discours va lui-même créer un style.
D'autre part, il faut qu'il y ait que ces fragments soient en conflit (démantèlement de la statue), ce qui va créer un ordre d'évolution des éléments de l'histoire (diégèse). Ce n'est qu'alors que l'image crée enfin un sens.
Enfin, les fragments en conflit forment un message, qui lui-même renvoie à une idéologie (ciné russe -> communisme). La chaîne se termine logiquement par la réception (d'abord un style, puis un sens, et enfin la réception.

2) Pour le code dans M, tt ce que j'ai pigé ce sont les lexies (par ex, le sifflement de M est une lexie car élément significatif), c un peu comme le sidoles/fétiches de Von Stroheim (je vois d'ailleurs pas trop la différence).

Pour le reste, je ne sais pas moi-même, désolé...
Pour ma part, j'ai encore 2 toutes petites questions, pour Kane :
- plan-séquences disruptif
- flash-back binaire

Merci encore

Flashback binaire, pour autant que je puisse en juger:

Repose sur l’idée que la temporalité est une notion élastique. C’est un flash back où passé et présent sont liés par des symboles à l’écran.

Par contre le plan séquence disruptif voilà voilà voilà... J'ai noté le nom moi aussi mais aucune explication.

MESSAGE POUR LA ROSIERE

Dona, il parait que t'as les cédés early cinéma one and two de Emy ... Je voudrais vraiment revoir un des mini filmeke présent sur l'un de ces fichus dévédés ... Je ne sais pas à quelle heure tu a examen, ni même si t'as Nasta demain mais j'aurais bien maté ca juste avant de passer à la moulinette, cad a 9heure. Soooo, des que tu vois ce msg peut tu sois me dire quoi via mail (becker_caro@hotmail.com) ou met een smsje (0497 46 79 57). Merci d'avance en succes.

Doie doie

flash back binaire, je vais d'accord avec mon collègue Reynaert, je rajouterais juste un exemple :

Dans CK, dans le témoignage de Tatcher (sauf bien sûr Mme Tatcher... Merci Renaud et salut à François/Yves), la luge au terme du plus fameux plan-séquence du monde (avec la mère qui vend son fils) devient la luge au pied du sapin : un élément reste, le temps a pourtant changé : un élément pérenne et d'autres évolutifs. Voilà le concept binaire.

Alors, autre exemple, la photo des collaborateurs ennemis qui deviennent ceux de l'Inquirer : la photo reste, s'anime, du temps s'est écoulé mais la photo a organisé le lien...

C'est donc, selon Deleuze (je fais mon malin, les amis), l'image-temps qui déboule : le temps est devenu malléable, on s'en joue, on le maltraite en entremêlant passé et présent.