La Cinémathèque Royale, Flagey et BFD accueillent
le réalisateur taiwanais
TSAI MING-LIANG,
à l’occasion de la sortie prochaine de son nouveau film
Le 6 novembre à 20h
Avant-première de « I don’t want to sleep alone »
(Prod. : Malaysia,China,Taiwan,France,Austria / 2006 / 118’)
Entretien avec le réalisateur animé par Louis Danvers (en anglais)
Flagey, Studio 4
A cette occasion, les deux premiers films réalisés pour le cinéma seront au programme du Studio 5
(Rebels of the neon god, 1992 & Vive l’amour, 1994)
Le 7 novembre à 20h15
Rencontre avec Tsai Ming-Liang au Musée du Cinéma [bis]
à propos de sa carte blanche et de la rétrospective de ses films
Détails programmes www.cinematheque.be
Tsai Ming-Liang
Révélé au début des années 90 par "Rebels of the Neon God" et, surtout, "Vive l'amour", Tsai Ming-Liang s'est, depuis, imposé comme l'une des figures majeures du cinéma contemporain. Film après film, l'oeuvre du cinéaste taiwanais affirme sa singularité, brillant par son intensité comme par son audace. De "The River" à "The Hole", de "Goodbye, Dragon Inn" à "The Wayward Cloud", le cinéma de Tsai Ming-Liang, épuré, ne cesse ainsi de réinventer, adoptant des contours variables;jusqu'à, par exemple, se réapproprier d'étonnante façon la comédie musicale. Non sans brasser des thèmes récurrents: l'incommunicabilité entre les êtres, par exemple, au coeur d'une oeuvre où vibrent aussi une sensualité diffuse et la mélancolie. La sortie de son nouveau film,
"I Don't Want to Sleep Alone", et la venue de Tsai Ming-Liang à Bruxelles, constituent l'occasion rêvée d'explorer son oeuvre, au gré d'un programme aux multiples déclinaisons. Outre l'intégrale de son oeuvre pour le cinéma, en ce compris la ressortie de ses deux premiers films, le panorama proposé comprend quelques-uns des films, inédits en Belgique, réalisés par Tsai Ming-Liang pour le petit écran - le media pour lequel il fit ses armes. Parmi ceux-là, "All the Corners of the World", mais aussi "The Kid", le film qui consacra sa rencontre avec Lee Kang-Sheng, acteur devenu depuis indissociable de son oeuvre, dans une relation n'étant pas sans évoquer celle de François Truffaut et Jean-Pierre Léaud. Un parallèle du reste totalement assumé dans "What Time Is it There?". On ne s'étonnera donc pas de retrouver "Les 400 coups" dans la carte blanche qu'a composée Tsai Ming-Liang pour le Musée du cinéma. Une carte blanche proposée pendant tout le mois de novembre et qui, de Fei Mu à John Ford, de Kenji Mizoguchi à Michelangelo Antonioni, invite, en une vingtaine de films, à partager les élans d'un auteur fascinant.