| | Modernité européenne | |
| | Auteur | Message |
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Carolijne
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 24/11/2006
| Sujet: Modernité européenne Sam 21 Avr - 14:20 | |
| Yop Yop, G mis mes notes de Nasta -modernité- au propre (et un peu plus au clair), si ca intéresse qq un envoyez moi un mail. (ou expliquez moi cmt je le met sur le forum, moi neu neu) Deux questions : - Quand s'opère le passage de la première modernité à la seconde (Resnais ?) et qu'est ce qui les défférencie ?? - La légende dit qu'il y'a 5 projections de Victoria dans L'eclipse .. alors à part en danseuse africaine, les 4 autres moi pas voir. Si ca amuse qq un de compléter les notes sur Polanski, pq g t pas la à ce cours là et c'est pas forcément limpide à mes yeux. Bon, sur ce .. j vous souhaite une agréable journée en technicolore et n'oubliez pas de pump up the volume dès que faire se peut. | |
| | | Matthieu
Nombre de messages : 325 Age : 40 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 17/10/2006
| Sujet: Re: Modernité européenne Dim 3 Juin - 17:31 | |
| Je pense que la principale différence entre la pré-modernité et la modernité c'est le passage par la seconde guerre mondiale et surtout la bombe atomique, qui font que plus rien n'a de sens, tout semble possible, la perdition est totale. Aussi, les cinéastes modernes sont oragnisés en réseaux, ils agissent de concert, alors que les pré-modernes étaient isolés et chaque film était un évenement ponctuel réservé à un cercle d'initiés. Pour les métamorphoses de l'Eclipse, moi y en pas savoir non plus et moi y en a pas vouloir revoir le film! Quelqu'un aurait-il l'amabilité de m'expliquer le coup du contrepoint corréaltif (Un Chien Andalou) car ça reste assez flou dans mon esprit? PS: En faisant quelques recherches sur Jung (pour Fellini donc), je suis tombé sur cette retranscription d'un débat entre psychanalistes qui me fait dire qu'on est vraiment pas si mal lotis même si parfois Nasta jargonne un peu! - Citation :
- Christian Demoulin : J’ai une vraie question, qui s’adresse à Régnier. Tu avances, comme point commun entre le capitalisme et le totalitarisme - si j’ai bien retenu - qu’au fond, ils désavouent l’autre jouissance au nom du naturalisme, au profit de la jouissance phallique, qui serait la seule jouissance à avoir sa place dans le discours. D’où une double question. En quoi cela se distingue-t-il des autres sociétés ? Est-ce que toute société ne se fonde pas sur l’exclusion de l’autre jouissance en tant que c’est une jouissance qui, justement, ne peut pas être prise dans le discours ? Et j’ai une sous-question : ton point de vue n’est-il pas à l’opposé de celui de Jean-Pierre, lorsqu’il parle de perversion a-phallique ? Voilà de quoi ouvrir un premier champ de questions...
D'ailleurs si ça peut aider quelqu'un a mieux saisir la symbolique de Fellini, voici ce que j'ai trouvé sur la psychanalyse jungienne (par rapport à la "classique", freudienne). Pour Jung, élève dissident de Freud, notre histoire ne commence pas à la naissance. Elle s'inscrit dans une histoire collective, porteuse d'idéaux, de mythes, de croyances, de valeurs, de rêves, qui précède notre naissance biologique. Cela signifie que, sous la couche constituée par l'"inconscient individuel", il y a un soubassement originaire, racine de la vie psychique, L'INCONSCIENT COLLECTIF. Celui-ci est constitué d'ARCHETYPES, c'est-à-dire de noyaux organisateurs constitués de croyances, de pensées, de fantasmes, de mythes communs à tous les individus d’une même civilisation, voire à l'humanité toute entière. Lorsqu'ils sont stimulés, ces archétypes s'expriment par des symboles. L'art et les rêves en sont les révélateurs privilégiés. Au-delà de notre "MOI" (la conscience ordinaire) et derrière notre “PERSONA” (notre identité social) se cache notre identité authentique. Celle-ci n'est jamais acquise d'emblée mais doit "venir au monde". Cette identité véritable et profonde, est le “SOI”. C’est souvent le but (impossible ?) du personnage moderne, en tous cas chez Fellini c’est très clair. | |
| | | Donatien
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 07/11/2006
| Sujet: Re: Modernité européenne Mer 6 Juin - 18:35 | |
| Bon, je sais pas si c'est ça mais voici quelques (cinq en fait) moments où Vittoria se sent "à l'aise" :
- la danseuse africaine - le dialogue avec les chiens - l'avion (vous l'aviez oublié, hein? mais elle fait un tour en avion) - l'ivrogne - la polysensorialité avec les feuilles dans les arbres et le petit bout de bois dans le bidon
Y a aussi moyen de parler de ce qu'elle projette sur les petites fleurs du monsieur ruiné... enfin à voir quoi. | |
| | | Donatien
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 07/11/2006
| Sujet: Re: Modernité européenne Mer 6 Juin - 23:08 | |
| Contrepoint corrélatif dans un chien andalou :
une femme avec une main, les policiers la lui font mettre dans une boîte, elle reste sur la voie publique et se fait écraser : à ce moment la musique (car vous n'êtes pas sans savoir que Bunuel avait diffusé des disques au moment de la diffusion) wagnérienne évoque le pathos et tout ça..., donc c'est corrélatif. MAIS aussitôt après, le héros du film se lance à l'assaut de l'héroïne et fait la transition donc sur "l'éloge de la sexualité multiple... etc...", donc ce moment de pathos est directement contredit, banalisé, ridculisé : les émotions et la mort, si elles ont été mises en scène y compris du point de vue sonore, sont banalisées. | |
| | | Carolijne
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 24/11/2006
| Sujet: Re: Modernité européenne Jeu 7 Juin - 10:45 | |
| Yo Pr ce qui est des deux modernité en fait le premier article (non je les ai pas ts lu) du syllabus est éclairant en cela qu'il définit : l'insiginifiance du réel et l'inévidence du réel comme les deux tendances. Elles se distinguent de par l'uitilisation (ou non) qu'elles font des techniques cinématographiques, la première se refusant catégoriquement d'y avoir recours car elle s'oppose au principe des métaphores et ce veut le plus proche de la réalité (et de son absence de sens). A plus tard pour d'autres énigmations .. Ah ben tien j'y pense : qq'un sait m'expliquer ce qui peut faire croire à certain que le chien andalou traite, de manière latente, de la castration et que la chaine métaphorique est en sois une négation des conséquences de cette castration de pars une suite de formes concaves et convexes qui nierait les différences sexuelles ? Depuis quand une main trouée, une aiselle, un oursin et un andorogyne en disent aussi long ?? | |
| | | François Admin
Nombre de messages : 160 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 17/10/2006
| Sujet: Re: Modernité européenne Jeu 7 Juin - 18:58 | |
| A quelle heure est l'examen demain ? | |
| | | Donatien
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 07/11/2006
| Sujet: Re: Modernité européenne Jeu 7 Juin - 21:07 | |
| Pour Caro
Le texte de Fabrice Revault d'Allonnes que tu évoques parle pour moi essentiellement de la deuxième modernité où il opère une distinction entre deux mouvances (le cours a privilégié la seconde mouvance il me semble)
La première modernité est bel et bien années 20, Bunuel : chien andalou, âge d'or
Castration et tout le tintouin : l'homme est animé d'un désir (ce qui le fait avancer), mais il est sans cesse stoppé (castration), infantilisé, androgyné,... ce qui l'empêche d'accomplir son désir : il roule à vélo vers sa dulcinée, mais en costume de nonne et il fait un accident : impossibilté de réaliser son désir , castration, inacomplissement,... L'âge d'or est basé essentiellement sur cette dynamique mouvement suscité par le désir, mais sans cesse interrompu.
Pour François :
c'est à 9 heures si je ne m'abuse | |
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