Fort de ne rouler qu'en ford (mondéo
), James brise les mythes et les frontières de genre (et non du genre auquel il reste néanmoins fidèle). Que l'on se rassure, et c'est écrit en fin de générique, "James bond will return", mais, moins matcho qu'à l'accoutumée.
Si la femme n'est aux commencements qu'une petite côtelette annodine, elle reprend sa place durement conquise, dans cette éloge au bien et à ceux qui le servent.
Point de femme corrompue (si ce n'est une pitite trahission motivée par un romantisme sans limite), pas de femmes icône (même pas au générique). James tombe amoureux, tombe la chemise et présente de sérieux arguments pour nous laisser dépasser par notre willing suspension of disbelief
. En tout état de cause il est plus confortable d'adhérer au concept 007 lorsque la bombe qui sort de l'eau est un mâle (et pas des moindre).
A peine une toute petite Austin Martin (pas bcp plus belle que la Ford) qui finira en miette non pas dans une course poursuite accrobatique mais bien pour sauver cette noble valeur : L'Amooouur, toujours.
Loin de moi l'idée d'être féministe mais il faut le reconnaître, Bond est definitivement passé d'un camp à l'autre..;
Bye Bye Pierce, et bienvenu dans l'ère Dany (son petit nom dans l'intimité), une décoloration qui à du bon.
Wouhouuuu !!
ps : avis à tout ceux dont l'intention est d'aller voir scoop : la musique du générique de fin est très inspirante et sent bon le "déjà ouïe" ...